Entre le XVème et le XVIIème siècle, des compositions élaborées dans le but d'animer certaines célébrations de haut rang, reprennent le schéma structurel des traditions orales dites "populaires".
Ces compositions sont le témoignage des échanges et inspirations mutuelles entre les traditions orales, dites "populaires", et les traditions écrites, dites "savantes". Dans cette perspective, nous pouvons soulever l'importance apportée par les emprunts de structures ou de rythmes en provenance d'un autre genre : celles-ci stimulent un renouvellement créatif tout en stabilisant l'ossature d'une transmission culturelle d'ordre universel.
Voir l'article Musa antica Musa plebea, de Francis Biggi d'où découlent en annexe les compositions suivantes :
- Signor lo capitanio, castigate. Strambotto. Modena, Bibl. Estense, Ms. alpha F.9.9 (1495-96) fol. 71v. 72r.
- Claudio Saracini (1586-1630) Aria da Cantare ottave. Dans : Le Terze Musiche de Madrigali e Arie, 1620.
f. 14v
- Psalmodie Nouvelle sur le Tasse. Jean-Jacques Rousseau, Consolations des misères de ma vie, Paris 1781, p.198r